Un petit lien vers le site que j'ai fait récemment

Voilà, c'est le site que j'ai développé pour les petits teckels qui sont nés chez moi.

Season 2 - Special Episode -Tatatatatatatataaaa Tatataaaa

Plus fort que MacGyver et plus sexy que les bricol' Girls, voici le nouveau programme proposé par Danmarkito TV : Malababricol !

"Avec Malababricol, gardez vos couronnes et devenez les rois du bricolage !"

Dans l'émission d'aujourd'hui, nous nous rendons chez Tøf, un étudiant français qui vient d'emménager à Copenhague. Nous allons donc l'aider à rendre plus pratique son espace de vie. Première chose, il nous faut une boîte à outil. Heureusement, Tøf en a eu une à Noël dernier (On se retrouve un peu con au début quand on déballe le paquet... Mais en fait c'est trop trop pratique !).Étape 1 : Tøf n'a pas de poubelle !

Eh oui, c'est embêtant de ne pas avoir de poubelle. Heureusement, Malababricol a LA solution : la Poubel Cintrino ! Pour cela il vous faut :

- 1 cintre avec des petits crochets (Normalement il doit y en avoir qui traînent dans la penderie.)
- 1 sac poubelle avec poignées (Il vous en faudra vraisemblablement un peu plus pour tenir tous un semestre.)

La réalisation est relativement simple. Il vous suffit de fixer les poignées de votre sac poubelle sur les crochets du cintre et hop, une magnifique poubelle ! Pour la salle de bain, vous pouvez combiner votre réalisation avec votre dérouleur de papier toilette afin de disposer du modèle : Poubel Cintrino Duo. Ce génialissime équipement vous permettra d'avoir votre précieux papier toujours à portée de main !

Étape 2 : La lumière de l'entrée.

Ah la la.... Comment retrouver ses chaussettes Snoopy lorsqu'on pas de lumière pour éclairer la penderie. Malababricol est là pour y remédier ! Matériel nécessaire :

- 1 pince à dénuder.
- 1 pince coupante.
- 1 douille et du fil électrique (Que vous aurez bien entendu récupérés sur une vieille lampe de chevet cassée qui traînait à la cave.)

Réalisation :
Tout d'abord, il faut avoir confiance en la logique locale : tous les interrupteurs sont ouverts lorsqu'ils sont en position haute, il n'y a pas de raison que celui là ne le soit pas ! Ensuite, pour un peu plus de fun, grimpez sur votre chaise à roulette. Ôtez le cache de la prise et commencez à dévisser la partie servant à bloquer le fil. Pour aller plus vite, vous pouvez utiliser vos doigts ; Bzzzz, ah tiens, Tøf vient de se prendre du 220V dans les doigts ! Ça réveille ? Et oui, il aurait quand même été plus sage de couper le disjoncteur non ? Bon d'accord il fait nuit, et sans lumière c'est pas évident non plus... On reporte ça donc à demain. Une fois qu'il fait de nouveau jour et que vous avez couper le courant. Vous pouvez remonter sur votre chaise à roulette et poursuivre l'installation. Prenez le fil électrique (que vous aurez préalablement dénudés grâce à votre superbe pince à dénuder) et fixez le au moyen des vis de la prise. Attention, n'oubliez pas de passer le fil dans le capuchon de la prise ! Ce serait dommage d'avoir tout à recommencer (Hein Tøf ?). Une fois en place, vous n'avez plus qu'à rétablir le courant et vérifier que votre installation fonctionne (Tiens, l'interrupteur était pourtant dans le bon sens... d'où est venu le courant ?).

Voilà, c'est tout pour l'émission d'aujourd'hui mais rendez-vous très vite pour d'autres astuces !

Season 2 - Episode 1 - Première semaine de cours.

Mardi 6 Février 2007.

Aujourd'hui, c'est la première réunion avec le tuteur. C'est le moment pour découvrir mon groupe plus en détail. Entre Marcin qui a bossé pendant un an comme développeur PHP et Nina qui fait des études de Webdesign, je suis le moins expérimenté du groupe quant au développement d'un site internet : ça promet !
Le "RUF guy", l'inventeur du système dont nous refaisons le site, comme on l'appellera désormais, est vraiment à fond dans son truc. Il risque sûrement d'être très relou pointilleux, mais ça devrait aller.
Le premier repas de midi est l'occasion de tester la cafétéria de l'école. Trois options s'offrent à moi : Prendre un sandwich, prendre le menu du jour, ou bien me servir dans le buffet et alors on paie au poids de l'assiette (ils sont fous ces danois !). Je choisi la première solution et choisi le sandwich dont le pain parait le moins "élaboré", ça va du pain "classique" (quoiqu'il ne connaisse pas la "croûte" ici...) jusqu'au pain jaune fluo en passant par le pain aux graines de sésame et d'autres spécialités que j'aurais la surprise de découvrir.

Mercredi 7 Février 2007.

Au début de ce cours de "Teambuilding", on reçoit les résultats du Belbin Test. C'est un test de personnalité permettant de déterminer le rôle privilégié de chacun dans le groupe. Pour ma part, je suis un "Shapper", c'est à dire le gars qui tape du poing quand il y a un truc qui lui plaît pas et qui à tendance à mettre la pression sur les autres. On a même le droit à un petit résumé de notre personnalité, et c'est quand même plus précis que les tests de "FHM" ou de "Femme Actuelle". Merci d'ailleurs à Atz, LN, JB et Sred d'avoir répondu à ce questionnaire. Ensuite, on a eu le droit à l'exercice du "Spationaute perdu sur la lune qui doit définir l'ordre de priorité de son inventaire" afin de voir que la note du groupe est meilleure que la moyenne des notes individuelles.

Le soir, on s'est retrouvé au Verners, le "Foy'©" de l'école, pour (encore) un buffet et rencontrer les différents étudiants étrangers. Échaudé par mon expérience du lundi, je me jette sur le pain qui me parait le moins suspect et tape dans une valeur sûre : l'énorme brie qui trône au milieu des plats de... euh... au milieu des autres plats composant le buffet. Ce fut également l'occasion de goûter à leur shot local : le Fisherman, une sorte de vodka réglisse pas si désagréable que çà.

Jeudi 8 Février 2007.

Jeudi : exercice de communication. Dans le premier atelier, on dispose de plusieurs morceaux de papiers, qui, une fois assemblés correctement, forment une croix. L'objectif étant de nous montrer que la communication est très importante, certains groupes n'ont pas le droit de parler, d'autres n'ont pas le droit de communiquer du tout ! Bien entendu, notre groupe est celui qui n'a pas le droit de communiquer... Pas évident de rester avec ses 2 bouts de papier, voyant une solution et espérant que son voisin pense enfin a tourner son foutu triangle pour que vous puissiez terminer. Finalement, après avoir tricher un petit peu (pas évident de pas parler), nous obtenons une croix qui nous semble tout a fait correcte. Malheureusement, l'arrangement des pièces n'est pas identique au "modèle" prévu et le prof (le même qui avait soufflé 3 fois sur notre tour !) ne valide pas notre croix, avançant, il est vrai, que les longueurs des branches n'étaient pas égales. Déçu mais pas abattu, nous reprenons notre chemin(ement), mais en vain. Il s'avéra cependant, lorsque nous avons eu la solution finale, que notre croix "réglementaire" n'était pas symétrique non plus... Avons nous été une nouvelle fois victime d'une injustice ?
Le deuxième atelier est aussi inutile ludique. Nous sommes placés par deux, dos à dos. L'un possède une figure faites de formes géométriques et doit donner les informations à son compère qui lui n'as le droit de parler. Le but étant de réaliser une figure le plus proche possible de l'original. Bien entendu, nous sommes un nombre impair et je me retrouve à faire le "policeman" ; Mon rôle étant de guetter et de réprimander les Picasso en herbe brisant leur voeu de silence.
On finit les cours à 13h afin de pouvoir aller en ville remplir les formulaires pour notre "resident permit". Je me rend donc vers le centre de Copenhague avec Émilie afin de nous "déclarer" aux autorités locales. Arrivés sur place, nous découvrons que l'administration danoise est exactement comme l'administration française : Plein de paperasse, une grosse file d'attente et une fois sur deux, il vous manque le document nécessaire page 23 alinéa 3. Et là magie, la poisse me laisse un peu tranquille : j'ai tout mes papiers. Au retour, nous avons trouvé un moyen "d'arnaquer" le bus danois. En effet, il existe des cartes que l'on poinçonne a chaque voyage. Selon la valeur de votre carte (2, 3, 4 zones...), vous poinçonnez le nombre nécessaire de zone(s). Dans notre cas, Émilie avait besoin de 3 zones et moi 2. Cependant, elle devait poinçonner 2 fois sa carte pour elle. L'astuce vient du fait que lorsqu'on voyage à plusieurs. On peut poinçonner pour les 2 personnes sur la même carte. Ainsi, Émilie a poinçonné 2 fois, une fois chacun, et lorsque je suis descendu, elle avait une carte poinçonnée 2 fois lui permettant de faire sa zone restante. (Désolé pour les 7 "Poinçonner", arf, 8 maintenant =oþ)

Vendredi 9 Février 2007.

Cette fois ci, on a le droit à un cours de "systematic innovation". Après toute une théorie sur les matrices SWOT, la "pensée latérale" et les bienfaits d'une situation Win/Win (Un semestre d'ESH en 3h =oþ), l'exercice de la journée consiste à optimiser, avec présentation devant tout le monde à la clé, le produit phare de Wilson Pharmaceuticals : un traitement contre les aphtes dont le principe est d'appliquer une lotion avec un sorte de coton-tige...

C'est sur cet exercice que s'achève ma première semaine de cours. Ah oui, j'oubliais, voici mon emploi du temps du semestre. Histoire de faire baver un peu les chiliens !

Season 1 - Episode 10 - Le semestre commence !

Lundi 5 février 2007, Copenhague, DK.

C'est la rentrée ! Étant donné le prix des bus (et de toute façon c'est mieux que le bus), on décide Nicolas et moi de faire du covoiturage. Après avoir été chercher Antoine au fin fond de la brousse danoise, on arrive a IHK. L'accueil est plutôt sympa : il y a des corbeilles de fruits sur chaque table. Après les Blablas habituels, nous nous mettons en groupe afin d'effectuer un exercice de teamworking. L'objectif est simple : on dispose d'autant de journaux que l'on souhaite et on doit construire la plus haute tour possible. Je ne sais pas si c'est du a mon coté patriotique, mais nous nous engageons rapidement vers une architecture "Tour Eiffel" alors que la majorité des autres groupes sont plutôt "Empire State Building". La base se construit assez bien mais nous éprouvons quelques difficultés au moment d'assembler le second étage. Après, un écroulement intempestif et devant le peu de temps restant, nous jetons nos dernières forces dans un "rafistolage express"... Et ça tient tout seul ! Nous possédons la 3ème plus haute tour mais nous devons encore faire face à un dernier obstacle : L'épreuve du souffle.
Hélas, trois fois hélas. Le testeur est fourbe et au lieu des 2 tentatives réglementaires. Il décèle la direction critique de notre oeuvre et d'une malicieuse expiration fait chuter notre édifice...
Nous avons ensuite le droit à un buffet froid (très utile pour comprendre d'entrée qu'il faudra se méfier de la nourriture, comme cette apparente "salade piémontaise" qui s'avéra être de l'ananas avec de la crème fraîche...), puis nous posons pour une petite photo souvenir avant que la journée ne se termine... il est 15H30...

Season 1 - Episode 9 - Ma nouvelle vie commence.

Samedi 3 Février 2007, Copenhague, DK.

Réveil difficile à 8h00 (le soleil se lève affreusement tôt ici !), mais je paresse jusqu'à 12h00. Je décide de retourner à l'école pour tenter de résoudre mon problème de connexion internet. Traumatisé par mon expérience de la veille, je décide de prendre le bus et me rends à Husum Torv (la place d'hier). Je vais retirer de l'argent à un distributeur repéré la veille avant d'aller vérifier les horaires du bus. Seul hic, je suis pas sur si le bus va accepter mon billet de 500 kr (Vous devez savoir combien ça fait en euros si vous avez bien suivi =oþ). Le seul moyen que je trouve pour faire de la monnaie est d'acheter un truc dans un magasin du coin. Des chaussettes ? J'en ai assez... Je vais plutôt acheter des éponges ! Vu l'état de la cuisine, ça va pas être un luxe. Me voilà donc 5 minutes plus tard avec 3 éponges dans le sac et un peu de monnaie pour le bus. Le bus arrive et je demande un ticket au conducteur : 28,5 Kr (3€82 !) pour le trajet jusqu'à l'école ! J'arrive à 14h02 devant la porte de l'école et cette dernière est... fermée. Il ne font pas d'heures sup' ici ! Je repars donc chez moi bredouille. Un peu vexé d'avoir fait le chemin pour rien, je décide de rentrer à pied, le bus c'est trop cher !
1h40 plus tard... Me voilà enfin chez moi, mine de rien ça fait un bout jusqu'à l'école. Mais au moins, j'ai pu repéré les différents supermarchés sur la route. Il est temps que j'aille remplir mon frigo (Que j'ai mis plus de 10 min à allumer. Quelle idée de mettre un interrupteur au fond d'un placard...). Malgré ma prestation de la veille, je décide quand même de prendre ma voiture. Je m'arrête 5 min plus tard dans un Netto tout proche. Je rentre dans le magasin et là... ben c'est comme un Netto en France... On peut pas dire qu'on soit tiraillé par le choix. Un peu déçu, je décide de ne prendre qu'un paquet de sopalin, des oeufs, avant de tenter ma chance dans un Lidl que j'avais repérer et qui semblait être plus grand. Arrivé au Lidl, ben c'est comme un Lidl en France... On peut pas dire qu'on soit tiraillé par le choix non plus. Ils n'ont pas de Carrefour ou de Super U ici ? Il faut cependant que je mange et je remplis mon chariot. Arrivé à la caisse, surprise, ils n'acceptent pas les Mastercard... Ça sert à quoi que ce soit un sponsor de la coupe du monde de football si elles ne sont même pas acceptées dans toute l'Union Européenne ? Heureusement, j'avais fait mon retrait pour le bus et j'ai assez de liquide pour payer (A noter qu'au Danemark, le Coca-Cola est 2 fois plus cher qu'en France ! !). Arrivé chez moi, je décide de m'attaquer à mon grand nettoyage. Mon premier chantier sera la salle de bain. Il y a quelques produits d'entretien déjà là. D'après les images derrière le premier, il doit s'agit d'un anti calcaire. Je décide donc de l'utiliser pour décraser le robinet du lavabo. Et là, je vais ma deuxième victime en 2 jours : le produit gicle sur mon pull, et ce dernier commence à déteindre... Je le rince mais le mal est fait... Après avoir nettoyé la salle de bain, je décide de laisser le reste de l'appart pour une autre fois et poursuis ma quête d'une connection Internet. Aujourd'hui, je capte un autre signal. Il s'agit de la chambre 505. Ça tombe bien, d'après le guide de bienvenue, ça doit être un autre élève d'IHK ! Je vais donc tenter ma chance, je sonne... La porte s'ouvre... et je tombe sur Nicolas ! Enfin une tête connue ! Il est arrivé en milieu de semaine et il est un peu mieux loti que moi niveau appartement : il a Internet et en plus, il semble que le dernier occupant ait laissé son four micro-onde. Je descends donc chercher mon PC pour configurer le Wifi. Nicolas n'as pas la clé et nous n'avons pas le mot de passe du routeur. Tant pis, on réinitialise ce dernier et je mets en pratique mes cours de réseau pour faire que cela fonctionne. On entre une nouvelle clé WEP, un nouveau mot de passe et c'est bon, on peut utiliser le Wifi (Nicolas aura par la suite la visite de ses 2 voisins qui utilisaient eux aussi cet accès et à qui on a changé la clé WEP...). Malheureusement, ce cher 802.11 ne supporte pas les 2 étages qui me séparent du routeur et je ne capte pas dans ma chambre. Mais bon, même s'il faut rester dans le couloir, ça fait du bien d'avoir internet !

Dimanche 4 Février 2007, Copenhague, DK.

A l'image de la veille, réveil tardif puis je me mets en route pour l'école (en voiture cette fois). Arrivée là-bas, il n'y a pas la responsable mais juste un étudiant qui donne les clés. Encore un coup pour rien. Je passe le reste de ma journée à loozer et à démonter les plaques électriques avant mon grand nettoyage. (Diantre, c'est du gras tansgénique qu'il y a collé dessous ?). Je passe également plus de 30 min (Non, je vous assure, je suis quand même sain d'esprit) à décider de l'arrangement des étagères de ma penderie... Qu'est-ce qu'on peut être con quand on sait pas par où commencer...

Season 1 - Episode 8 - L'espoir renaît.

Après ce moment d'intense solitude, je décide de me prendre en main et de partir à la recherche d'un téléphone. Je me dirige vers une place où j'aperçois des cabines téléphoniques. Malheureusement, aucune n'accepte de carte bancaire : retour à la case départ. Je rentre et commence à me faire à manger (au passage, il y avait déjà des plaques de cuisson, mais très "old school", j'avais cru sur le livret d'informations que " kettle" voulait dire plaques alors que cela signifie boulloire (>_<) ...). Néanmoins, les miennes ont l'air beaucoup plus performantes. Je commence à manger mon cassoulet en boite, qui a fait le voyage avec moi quand, bonheur, mon téléphone sonne !Il semble que je puisse tout de même recevoir des appels ! Ce sont mes parents qui prennent de mes nouvelles et je leur racontent mes (més)aventures. Ils ont du prendre peur en comprenant l'état dans lequel j'étais. Je raccroche, me sentant un peu mieux d'avoir pu parler a quelqu'un. Dans cet élan de "positive attitude", je décide de changer le réseau de mon téléphone et miracle, il y en a un totalement compatible avec Orange ! Je poursuis en regardant les réseaux Wifi disponibles, certains noms sont assez explicites (Granbo 207 par exemple (Granbo est le nom de ma résidence)). Je vais frapper à la chambre 207 mais personne. Je laisse un petit mot en disant qui je suis et que je recherche des infos sur le moyen d'accéder à internet. De même, je suppose que le wifi se nommant "Mike" appartient à mon voisin s'appelant Michael. Bingo! Malheureusement, et c'est tout à fait compréhensible, il ne désire pas partager sa clé WEP pour des raisons de sécurité. Je rentre donc chez moi, regarde quelques épisodes de séries que j'avais amenées et m'endort pour ma première nuit danoise.

Season 1 - Episode 7 - Lost in Copenhagen.

Vendredi 2 Février 2007, Copenhague, DK.

Après, avoir reçu ma clé, je rejoins ma voiture pour me mettre en route vers mon appart. Euh... au fait... il est où mon appart ? Rapide coup d'oeil dans le petit guide de bienvenue que l'on a reçu : Comment vous rendre à votre appartement, Page 5. Et là, il y a seulement le trajet en bus... Gloups. Bah, il n'y a qu'à suivre la ligne de bus ! (malin le Tøf, non?) Je suis donc la ligne de bus mais fini par me perdre...(Pas si malin que ça le Tøf en fait...). Après avoir errer dans des ruelles au noms imprononçables, je m'arrête pour demander mon chemin. Un gentil monsieur m'indique la voie à suivre : Tu cliques tout droit, tu cliques à gauche, tu cliques, tu cliques et t'y es ! Tout heureux de toucher au but, je m'engage tout droit. pas de voiture à gauche, j'avance un peu, pas de phares à droite, je me lance. Et là, c'est le drame ! Une vieille Polo bleue vient de me rentrer dans la portière passager... Je me gare un peu plus loin, sort mon joli constat amiable européen acquis 2 jours plus tôt et me dirige vers l'autre voiture. Pas le temps de proposer mon constat amiable, la dame a déjà appelé la police. Quelques minutes plus tard, la "politi" arrive et commence par me demander mes papiers, assurances... Après un coup d'oeil à l'arrière de ma voiture (il y a toutes mes affaires), il me demande même si je ne vis pas dans ma voiture ! Il prend ensuite ma déposition. Je reconnais que je sortais d'une ruelle non prioritaire mais la voiture qui m'a percutée n'avais pas ces phares allumés. Après un "p'ti contrôle-pipô", le policier m'explique (le tout en anglais) qu'il faut que je les suive au commissariat.
Moins de 5h que je suis déjà au Danemark et je me fait déjà embarquer... Tout se passe bien au commissariat, je leur explique que je suis étudiant Erasmus, ils font des photocopies de mes papiers. L'affaire doit passer devant un "juge de la route". Dans le pire des cas, je risque 6 mois de prison...Nan, je rigole (quoi que je rigolais pas du tout à ce moment là...). Au pire, je risque de perdre mon droit de conduire au Danemark, l'autre conductrice, quant à elle, risque une amende de 500 kr (67€) pour ne pas avoir ses feux allumés. Après m'avoir fait une photocopie d'un plan de Copenhague me montrait le chemin à suivre pour me rendre à ma résidence,
ils me ramènent à ma voiture et me précisent qu'ils me recontacteront dans les semaines suivantes. Décidément, mappy a de sérieux concurrent !
Après de nouveaux égarements, j'arrive enfin à ma résidence. Je prends l'ascenseur (il fonctionne, c'est déjà ça) et arrive devant ma porte. Je pousse la porte, j'allume la lumière... rien. Pas de lumière dans l'entrée. Je me fraies un chemin entre les journaux de publicités jonchant le sol arrive dans la pièce principale. Première impression c'est grand ! Deuxième impression, c'est sale... très sale... Je parviens jusqu'à la cuisine, c'est encore plus dégoûtant. La propreté est une notion très subjective... Je décharge ma voiture, m'allonge sur mon lit le moral complètement à zéro. En plus, il ne semble pas y avoir de connection internet et le réseau GSM danois ne fonctionne pas très bien. Je suis tout seul, sans moyen de communication, je n'ai qu'une envie, rentrer chez moi !